Decandence-sentimentales

mes pensées

Mardi 1er juin 2010 à 20:10

       C'était un matin paresseux, une matinée de campagne fraîchement éveillée par la rosée. La température y était neutre et la lumière aveuglante. Non loin de là s'étendait un champ. Un champ de coquelicot. Un tapis vermeille aux couleurs éclatantes souligné par ses tiges vertes. Au beau milieu une silhouette se dessine. Un corps, un homme, un homme nu. Sa peau était d'une blancheur alarmante, ses lèvre aussi pâles qu'un quartz rose.
       Sa position frontale laissait supposer qu'il dormait. Une position témoignant d'un naturel si poignant qu'il en devenait provocant. Néanmoins tout prêtait à ce qu'on ne détourne pas le regard, c'est une réalité; il était beau. Un corps qui jonchait ce joli lit fleurit. Ce corps qui se trouvait là sans qu'on en sache la raison. Ce corps qui nous intrigue. Ce corps poignardé au coeur. Un sang d'une blessure qui se confondait aux pétales de la fleur si fragile.  
Par Eniarduf le Mardi 1er juin 2010 à 20:22
Ca me rappelle un poème, et l'histoire selon laquelle la couleur rouge du coquelicot vient de la première guerre mondiale.
Par Un-sourire-suffit le Mercredi 2 juin 2010 à 14:02
Comme un gout de valse, sucré et acidulé! Et tu pourras demander à Cyrielle, ton scoobidoo était dans mon sac.
Enfin, le coquelicot reste ma robe préférée.
Par Un-sourire-suffit le Mercredi 2 juin 2010 à 14:02
Et ma fleur*.
Par http://www.ccommecarole.fr le Vendredi 15 juillet 2016 à 4:00
Un sang d'une blessure qui se confondait aux pétales de la fleur si fragile.
 

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